Bouteilles – Domaine Mourguy, au sommet  !

Son origine remonte à la lointaine Antiquité, mais c’est surtout l’arrivée des moines de Roncevaux et le développement des pèlerinages qui vont asseoir sa réputation. Au XVII^e siècle, chaque Basque veut boire son propre vin et les paysans entreprennent à leur tour la culture de la vigne dans les vallées abruptes. La vigne que les hommes travaillent à la pioche, arc-boutés sur les pentes, s’étend alors de village en village pour couvrir aujourd’hui 210 hectares, exploités pour l’essentiel par la cave coopérative d’Irouléguy. Mais, dans cette appellation, il reste encore des domaines indépendants, dont le domaine Mourguy.

La culture de la vigne s’y est transmise de père en fils et filles, pour atteindre aujourd’hui 9 hectares exploités sur le pic d’Arradoy, un vrai défi puisqu’il faut cultiver en terrasse sur des pentes dépassant les 60  %. Le travail se fait manuellement.

Les vins produits en rouge et en rosé, issus d’un assemblage de tannat, de cabernet franc et de cabernet sauvignon, sont particulièrement fruités  ; un élevage en barrique renforce leur complexité. Le rosé conviendra bien à une omelette aux piments. Le rouge, lui, accompagnera à merveille une recette traditionnelle basque  : l’axoa de veau détaillé en petits dés accompagné de lanières de jambon de Bayonne, et longuement mijoté dans une garniture de poivrons rouges, d’oignons et surtout de piment d’Espelette.

Il vous en coûtera entre 10 et 15 euros la bouteille, bien mérités.

• Domaine Mourguy – 75, impasse Heguitoa, à Ispoure (Pyrénées-Atlantique).