Cap au Sud pour les Imaginaires numériques

La nuit est le thème de la 3e édition de cette biennale, qui va permettre à une soixantaine d’artistes de s’adresser à tous publicsà Aix-en-Provence, Marseille et Avignon.

Édition 020 de fin novembre 2022 [Sommaire]

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La nuit est le thème de la 3e édition de cette biennale, qui va permettre à une soixantaine d’artistes de s’adresser à tous publicsà Aix-en-Provence, Marseille et Avignon.

Le numérique est au cœur de la mue anthropologique en cours. La plateforme Chroniques Créations, qui rassemble 39 partenaires régionaux, nationaux et internationaux, ancrée dans le Midi, se donne pour mission de faire découvrir au grand public une soixantaine d’œuvres numériques sur le thème de la nuit, dans les villes d’Aix-en-Provence, Marseille et Avignon.

«  La technologie s’immisce-t-elle jusque dans rêves  ?  »

La Nuit, nous est-il expliqué en exergue de l’événement, «  c’est l’espace des rêves, des cauchemars, des métamorphoses de soi, de la transformation des corps, des identités et des comportements […]. Petit à petit, l’espace de la nuit, notamment urbaine, est envahi par les activités diurnes. Le temps en continu de l’économie et des réseaux, des ordinateurs et des algorithmes colonise peu à peu les rythmes de nos vies et n’offre plus d’espaces de repos et de liberté. La technologie s’immisce-t-elle jusque dans nos rêves  ?  »

Il est donc prévu un parcours nocturne d’œuvres dans des espaces publics, tant à Aix-en-Provence qu’à Marseille, ainsi que des expositions internationales entre les trois villes, à travers neuf lieux partenaires. Il y aura des ateliers et rencontres spécifiques pour les étudiants et les familles, un programme de médiation et d’ateliers pour les scolaires, baptisé «  Une rentrée numérique  ». Concerts, spectacles et performances seront proposés en ouverture et en clôture. Se tiendront également des rencontres professionnelles et un Marché international des arts numériques (Mian). En 2018, la Biennale avait attiré 50 000 visiteurs. Après deux ans de contraintes sanitaires, tous les espoirs, cette année, sont permis.

Stéphane Harcourt