Infographie -  Génération 2017 : une meilleure insertion, puis la crise…

Une génération « 2017 » plus diplômée que la précédente : c’est l’un des faits saillants mis en évidence par les premiers résultats de l’enquête « Génération » du Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq).

Édition 012 de mi-juin 2022 [Sommaire]

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Une génération « 2017 » plus diplômée que la précédente : c’est l’un des faits saillants mis en évidence par les premiers résultats de l’enquête « Génération » du Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq).

Alors que près de la moitié des jeunes de la génération 2017 sont diplômés du supérieur (post-bac), ceux de la génération précédente (2010) étaient 42 % à avoir obtenu un diplôme du même niveau. Plus des trois-quarts sont au moins bacheliers (78 %). Ils étaient 70 % dans ce cas pour les 2010.

Logiquement, la part de non-diplômés est plus forte au sein de la génération 2010 (16 % contre 12 % pour les 2017).

Le Cereq explique cette tendance par le plus fort nombre de jeunes décrochant un master (Bac +5) ; au sein du secondaire, les titulaires d’un CAP sont en diminution au profit d’un Bac professionnel.

Cette augmentation du niveau de diplôme est portée par l’essor des formations en alternance. Près du quart des jeunes de la génération 2017, tous diplômes confondus, ont fait ce choix. Le Cereq confirme une tendance observée depuis de nombreuses années : le choix de ce mode de formation par de plus en plus d’étudiants en master, en écoles de commerce ou d’ ingénieurs.

Au total, 21 % des diplômés du supérieur  » long  » font leurs études par l’alternance, essentiellement en contrat de professionnalisation ou d’apprentissage.

L’alternance a aussi un impact sur l’accès à un emploi, et sur son statut, au profit des postes à durée indéterminée. Ainsi, les diplômés de 2017 ayant fait le choix de l’alternance sont-ils 43 % à avoir connu un accès rapide et durable à l’emploi. C’est plus du double de ceux qui ont suivi une voie scolaire «  classique  ».

Les situations des générations sont sensiblement différentes dans les mois qui suivent leur diplôme. Le taux de chômage est plus faible pour la génération 2017, trois années après la fin des études, que pour ses aînés : 5 points d’écart pour l’ensemble des catégories, en février.

En octobre pourtant, toujours trois ans après, l’impact de la crise de la Covid-19 sur le niveau de chômage de cette génération est immédiat, les diplômés et notamment ceux qui possèdent les diplômes le plus élevés étant plus touchés que la génération 2010.

Avec le premier confinement, l’effet sur l’emploi est net. Les plus diplômés (supérieur court et long) voient leurs effectifs en emploi se situer en retrait de ceux de la génération 2010.

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