Infographie -  Retraites : des inégalités femmes-hommes structurelles

En dépit de progrès depuis dix ans, les montants des pensions que touchent les femmes restent beaucoup plus faibles que celles des hommes. Cela tient à des inégalités structurelles de salaires et à la difficulté d’accès aux postes les plus rémunérateurs.

Édition 003 de mi-février 2022 [Sommaire]

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© KEYSTONE/MAXPPP
En dépit de progrès depuis dix ans, les montants des pensions que touchent les femmes restent beaucoup plus faibles que celles des hommes. Cela tient à des inégalités structurelles de salaires et à la difficulté d’accès aux postes les plus rémunérateurs.

Dans son étude de 2021, la Dares confirme que le niveau moyen des pensions touchées par les femmes restent significativement moins élevé que celles des hommes.

 
 

Cela est dû à la persistance d’inégalités structurelles. Plus nombreuses à subir des temps partiels avec des salaires inférieurs pour un même poste… les femmes connaissent aussi des difficultés d’accès aux postes les plus rémunérateurs.

Elles sont ainsi sur-représentés dans les catégories socio-professionnelles les moins rémunérées, en conséquence concentrées dans les déciles de salaires les plus faibles.

Dans le Top 10 des métiers exercés par les femmes, aucun n’appartient ainsi à la catégorie dite «  des cadres et professions intellectuelles supérieures  ». Pour les hommes en revanche, un métier se trouve d’emblée en 2e position, celui d’ingénieur et cadre d’études, recherche et développement en informatique.

Au total, les femmes perçoivent un revenu salarial (salaires nets de cotisations sociales en fonction du temps travaillé) inférieur de 28,5  % en moyenne à celui des hommes.

Si leur taux d’encadrement a progressé, celui des hommes reste supérieur de 5,8 points.

 
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