L’agenda culturel d’avril 2025

L’actualité des arts et spectacles, et la chronique cinéma d’Options.

Édition 069 de [Sommaire]

Temps de lecture : 2 minutes

Options - Le journal de l'Ugict-CGT

Olivier Lusse-Mourier a écrit et met en scène Le Bétin, une pièce dans laquelle il explore, à partir de sa propre expérience, les souffrances jadis endurées pour cause de maltraitance.

À l’origine de la pièce, il y a un livre qu’Olivier Lusse-Mourier a publié en 2021 aux éditions Maïa. C’est à l’âge de 37 ans qu’il s’est résolu à revenir sur son enfance bousculée, par le truchement d’un personnage prénommé Axel, jeune comédien et danseur qui, le jour de l’éclipse solaire du 11 août 1999, décide de consulter une psychanalyste. Celle-ci, du nom de Cécile Sales, saura l’écouter et le soutenir…

Un enfant, un pantin, un être invisible  ?

C’est durant ses séances, au cours desquelles Axel égrène ses souvenirs, douloureux ou pas, jusqu’à la délivrance d’un lourd secret, que surgira la figure imaginaire du Bétin. Qui est le Bétin  ? Un enfant, un pantin, un être invisible  ? Cinq comédiens donnent vie aux protagonistes de cette autobiographie voilée. 

En tête de la distribution, on trouve Bérengère Dautun, ancienne pensionnaire de la Comédie-Française, dans le rôle de la psychanalyste. Thomas Priscoglio joue Axel. Il y a aussi Maurine Dubus, Manon Potier et Antoine Gatignol. Le Bétin est représenté par un pantin, élaboré par Christophe Kiss.

  • Du 10 avril au 1er juin, au Studio Hébertot, 78 bis, boulevard des Batignolles, Paris 17e.  

Film : Tardes de soledad

Albert Serra (Espagne)

Traduit, le titre de ce film veut dire « après-midi de solitude ». Il s’agit de celle du torero péruvien Andrés Roca Rey. On le suit pas à pas, concentré, silencieux, dans le rituel de l’habillement, dans le véhicule qui le conduit à l’arène, face au taureau enfin, jusqu’à la mort de l’animal dans une giclée de sang. Les aficionados y trouveront leur compte. Les abolitionnistes y verront confirmé le bien-fondé de leur lutte.