L’agenda culturel de mars 2025

Les Zébrures du printemps s’inscrivent ce mois-ci à Limoges. Du 17 au 29 mars, dans plusieurs écoles, collèges et médiathèques, l’entrée est libre pour assister à la lecture de dix textes de théâtre qui explorent l’intime au regard de l’Histoire, souvent douloureuse, de différents territoires de la francophonie. 

Depuis plusieurs années, les Francophonies de Limoges se préoccupent, avec ardeur, du passage des écritures à la scène. Les désormais traditionnelles Zébrures du printemps proposent, cette fois, selon les organisateurs, sous la forme de lectures, «  la singularité de dix textes d’auteurs et d’autrices avec lesquelles nous avons tissé des liens, à travers nos programmes de résidences, nos partenariats ou nos accompagnements de projets vers la scène  ».

« Les artistes nous aident à mieux voir le monde et le rêver  » 

Ces écritures en jeu viennent aussi bien de Nouvelle-Calédonie que de Madagascar, du Limousin, du Togo, du Rwanda, de Slovaquie, de Suisse, de Jordanie et d’Irak. En prélude, Corinne Loisel, responsable de la programmation du Festival des écritures, déclare ceci : « Les artistes ont un rôle essentiel. Ils nous aident à mieux voir le monde et le rêver. Ils participent à créer des espaces indispensables de dialogues et de pensées. Malheureusement, la réduction des moyens alloués et la remise en cause d’un soutien public ne tiennent pas compte de l’apport des arts à notre vivre-ensemble… »

• Du 17 au 29 mars, Les Francophonies-Des écritures à la scène, 11 avenue du Général-de-Gaulle, Limoges (87).

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Film : Maman déchire

Émilie Brisavoine (France)

Dans ce film, qui prend l’aspect d’un attachant documentaire familial, une réalisatrice impavide enquête sur sa mère, infiniment libre et rebelle, absente la plupart du temps, qui ne répondait jamais à sa fille lorsque celle-ci lui demandait des comptes… Cela donne le portrait en relief de ladite mère, insaisissable, artiste, avant tout préoccupée de son développement personnel, qui a sans doute marqué d’un sceau fatal l’enfance malheureuse de celle qui l’évoque.