Platines – Angleterre : Shakespeare’s in live

Édition 055 de début septembre 2024 [Sommaire]

Temps de lecture : 1 minute

Options - Le journal de l’Ugict-CGT

Fairy Queen de Purcell, La Tempête, de Beethoven, Otello de Verdi, Le Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn, Roméo et Juliette de Prokofiev, Lady Macbeth de Mtsensk de Chostakovitch, et d’autres encore…Shakespeare est certainement l’auteur qui a le plus inspiré les compositeurs. Et la musique était aussi une composante essentielle des pièces du Barde d’Avon. Chansons, madrigaux, danses, ballades, sonates et toccatas accompagnaient ainsi le texte pour dépeindre des ambiances ou commenter de manière ironique l’intrigue. Un rôle qui était dévolu aux serviteurs, aux clowns ou bien aux bouffons. Les personnages principaux ne chantaient que déguisés. La musique de scène n’était donc pas un simple habillage, mais un outil métaphorique destiné à illustrer, parfois dénoncer. Avec William Byrd, Thomas Morley, Anthony Holborne, la musique anglaise du 17e siècle a connu son siècle d’or. La chanson, notamment, associe selon un traité de l’époque «  constance angloise  » et «  merveilleuse plaisance  », en restant proche de ses sources populaires. D’où cette fraicheur qui se dégage du célèbre air d’Ariel (La Tempête), Where the bee sucks, de When that I was a little tiny boy (La Nuit des rois) ou encore de Fortune my foe, tiré des Joyeuses Commères de Windsor. L’instrumentarium fait la part belle aux violes, aux flûtes et au luth, et aux pupitres, Marnix de Cat, contre-ténor, et Hannah Morrisson, soprano, font de cette heure dix de musique un pur délice.

In My Heart of hearts. Music in Shakespeare’s plays. Hathor Consort. 1 CD Ramée. 19€