Ce jour-là, sur l’initiative de la seule librairie de la ville, en présence de 20 auteurs, ce seront des rencontres, des ateliers, des spectacles.
Sartrouville (Yvelines) organise son premier festival du livre le samedi 21 mai. La ville, forte de plus de 50 000 habitants, n’a qu’une librairie, bien nommée Les gens qui lisent, tenue par Dolly Choueiri. Elle a été, dans une vie antérieure, responsable de relations publiques. Dès son installation à Sartrouville, elle a souhaité que son local devienne une sorte de passage obligé entre écrivains et lecteurs potentiels.
De fait, ce rendez-vous du 21 mai prolonge les rencontres à l’année de la communauté des « gens qui lisent », qui tend à s’étoffer. Le festival, soutenu par la mairie, « affirme que la culture hors les murs, renouant avec l’espace public comme lieu de rencontre accessible, est la promesse d’une fête pour toutes et tous, au-delà des livres ».
De l’autobiographie à succès au polar à substrat géopolitique
Sous le parrainage de Benoît Minville, libraire et auteur (Mauvaises graines, Sarbacane), ce festival du livre accueillera une vingtaine d’écrivains, parmi lesquels Line Papin, à qui l’on doit, entre autres, Une vie possible (Stock), récit autobiographique à succès, Frédéric Paulin (La Nuit tombée sur nos âmes, Agullo Noir), maître reconnu du polar à substrat géopolitique, ainsi qu’Audrey Faulot, qui écrit pour la jeunesse (La Clé des champs, Gallimard). Elle a reçu le prix du dernier festival du livre de Montreuil.
Citons-en d’autres : Claire Berest (Artifices, Stock), Agathe Ruga (L’homme que je ne devais pas aimer, Flammarion), Denis Lachaud (Le Silence d’Ingrid Bergman, Actes Sud), Mahir Guven (Les Innocents, Grasset), Jocelyn Lagarrigue (La Nuit recomposée, Quidam), Alexandra Schwartzbrod (Les Lumières de Tel-Aviv, Rivages), Clémentine Thiébault (En votre intime conviction, Robert Laffont), Mymi Doinet (La Nuit de la Joconde, Nathan), Karim Friha (Le Mangeur d’espoir, Gallimard jeunesse), Peggy Nille (L’Île aux oiseaux, Actes Sud), Debora Di Gilio (L’Ogresse poilue et autres histoires, Syros), etc.
Au menu, ce jour-là, sur la place de la gare à Sartrouville, il y aura donc des dédicaces de la part des auteurs, des lectures, des ateliers jeunesse, des performances. Le Prix Bab’elles, lancé en partenariat avec les éditions Actes Sud, récompensera une femme écrivain. Six titres francophones, sortis en poche en 2021-2022, ont été sélectionnés.
Antoine Sarrazin
Samedi 21 mai, de 16 à 21 heures, sur l’esplanade de la gare Rer de Sartrouville.
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